On me demande souvent comment une ingénieure agronome peut se tourner vers des études de naturopathie ?
A première vue, cette double approche peut effectivement sembler étonnante. Pour les ingénieurs, l’approche naturopathique, basée sur des observations empiriques, souvent non prouvées, est trop incertaine, et pour les naturopathes, la rigueur de l’ingénierie ne laisse pas beaucoup de place à l’intuition !
Et pourtant, loin de s’opposer, « ingénierie du vivant » et « naturopathie » se complètent.
L’approche naturopathique s’appuie à la fois sur des connaissances scientifiques précises (physiologie, endocrinologie, nutrition) mais aussi sur des pratiques ancestrales qui ont fait « leurs preuves » même si non reconnues scientifiquement (energétique, réflexologie…). Raison et intuition, trop souvent opposées, sont deux moyens d’appréhender la réalité.